Le Terre Neuve

Muscle & tendresse au service de l'homme

Ce n’est pas le chien qui sauve mais le maître, le chien n’est qu’un auxiliaire de sauvetage.
Le chien aide essentiellement au remorquage des personnes, des biens matériels muni de son harnais ou d’un cordage.

SAUVETEUR AUXILIAIRE DE L'HOMME

Ce n’est pas le chien qui sauve mais le maître, le chien n’est qu’un auxiliaire de sauvetage.

Le chien aide essentiellement au remorquage des personnes ou des biens matériels par le biais de son harnais ou d’un cordage.

Pourquoi le Terre-Neuve ?

1. Aptitudes physiques
… doté d’une membrane inter-digitée beaucoup plus développée que chez les autres races de chiens, ce qui lui confère l’appellation de chien à pattes palmées.Permet une plus grande facilité de propulsion.

2. Excellent nageur ...se propulsant avec ses 4 pattes contrairement à la plupart des autres races qui ne nagent qu’avec leurs antérieurs.

3. Sa queue large et puissante ... lui sert de gouvernail.

4. Il dispose d’un poil huileux ... imperméabilisant et d’une couche de graisse relativement développée, lui servant de « combinaison iso thermique ».

5. Son sous-poil laineux ... qui renferme des micro bulles d’air lui permet d’améliorer sa flottabilité.

6. Sa puissance ...dans l’élément liquide.

7. Son endurance ...sa large cage thoracique lui permet de bien ventiler et ainsi de nager et remorquer sur de longues distances.

8. Sa ténacité ...fait qu’il n’abandonnera pas la mission qu’il a entreprise.

9. Son caractère ...sociable, docile, tenace et possède un caractère stable et équilibré. Une fois éduqué il est d’une grande maniabilité et est capable de conserver un calme à toute épreuve face à une intervention.


ORIGINE DU TERRE NEUVE

Le terre-neuve descend des chiens autochtones de l’île de Terre-Neuve et gros chiens de chasse à l’ours introduits par les vikings en l’an 1001 après Jésus Christ.

Avec l’arrivée des pêcheurs européens, la race a été améliorée grâce à des croisements avec d’autres races, mais elle conserva, semble-t-il, ses caractéristiques premières.

Au début de la colonisation en 1610, les attitudes comportementales ainsi que les principaux traits physiques du terre-neuve étaient déjà solidement établis

À la fin du 18ème siècle, on a utilisé le terre-neuve comme chien de traineau, pour tirer les troncs d’arbre abattus, pour chasser les loups.

Le terre-neuve était compté avec l’équipe des bateaux de pêcheurs de Terre-Neuve. Ils utilisaient le chien pour monter les filets de pêche à bord, pour rapporter des objets, et en plus pour sauver ceux qui étaient tombés dans la mer.

Mais pour le sauvetage en mer, plusieurs conditions sont requises. Il faut que le chien soit assez costaud pour ramener un être humain. Son poil est double : la sous-couche isolante lui permet de lutter contre le refroidissement en eau glacée et le poil de surface résiste à l’eau.

Le terre-neuve peut ainsi nager pendant des heures (il est capable de s'économiser énergiquement pour y arriver) tout en restant au sec et au chaud. De plus, le chien doit aimer l’eau, ou du moins, il doit être capable de se jeter à l’eau sans crainte et il doit nager volontiers. Avec ses pattes palmées, il prend appui dans l’eau et avance plus aisément (sa musculature doit être suffisamment développée pour donner l’impulsion et la puissance au mouvement dans l’eau).

Finalement, le terre-neuve doit être très résistant à l’épuisement musculaire.

Autour de l'an mille, l'île appelée aujourd'hui Terre-Neuve, était habitée par quelques tribus indiennes, auprès desquelles vivait un grand chien noir à la robe imperméable, aimé et vénéré des hommes pour son caractère et sa grande adaptabilité, habile à la chasse et gardien vigilant, ami des personnes âgées et des enfants, descendant probablement du dogue du Tibet.

Au début de la colonisation de l'île de Terre Neuve en 1610, le chien de Terre-neuve possédait déjà en grande partie sa morphologie propre et son comportement naturel. Ces caractéristiques lui permirent de résister aux rigueurs d'un climat extrême et à l'hostilité de la mer, tandis qu'il tirait de lourdes charges sur la terre ferme ou servait de chien d'eau ou de sauveteur.

Un Terre-Neuve fit parler de lui : il s'appelait Rigel et était le chien du premier officier à bord du Titanic. En aboyant et en ramant à l'aide de ses membres antérieurs, il conduisit en sécurité une chaloupe pleine de naufragés incapables de signaler leur présence : grâce à lui, un autre navire accouru à leur rescousse sur le lieu du naufrage.Un autre chien aurait survécu à ce terrible naufrage, et aurait même sauvé la vie de plusieurs passagers. Si cette histoire est une légende pour certains, on aime à croire qu’il y a du vrai là-dedans.

Rigel était le Terre-Neuve du premier officier du Titanic. L’animal a sauté à l’eau dès que le bateau s’est mis à couler, et il a nagé pendant près de 3 heures dans l'eau glacée aux côtés d’un canot de sauvetage sur lequel il n’y avait plus une place de libre pour l’accueillir.

Quand le navire venu secourir les rescapés sur leur canot au beau milieu de la nuit arrive, les passagers sont trop épuisés pour appeler au secours et attirer l’attention des marins.

Seul Rigel le chien aurait eu suffisamment de force pour aboyer et alerter l’équipage du navire. Après les rescapés, il sera lui aussi hissé à bord et aussitôt adopté par un membre de l’équipage !

LA LEGENDE

Là où les vagues de l’océan se brisent sur le riff en une mousse bouillonnante est née une légende.

Elle raconte qu’un jour Dieu, en contemplant sa création, aperçut, sur une île balayée par les vents et les tempêtes, un petit peuple de pêcheurs.

Les hommes y luttaient courageusement contre les forces d’une nature hostile, mais le gel de l’hiver et les côtes inabordables prélevaient leur tribu en vies humaines.

Malgré tout, ils restaient bravement sur cette terre avec un acharnement qui n’avait d’égal que leur courage.

Dieu fut pris de compassion pour ces hommes et se mit à réfléchir à ce qui pourrait diminuer leur souffrance. Il chercha parmi ses créatures celle qui pourrait remplir ce rôle, mais n’en trouva aucune.

Alors il décida de la créer.

Il prit le corps d’un ours: l’ossature puissante conviendrait au mieux pour lutter contre la fatigante rigueur et la fourrure le protégerait du froid.
Pour en adoucir les formes, il prit un phoque, ce qui améliora ses qualités de nageur et sa rapidité à fendre les flots.
Le regard de Dieu posé sur la mer croisa le dauphin dont la vivacité et la curiosité pour les navires étaient exceptionnelles.
Ses petits yeux amicaux trahissaient une âme sereine et son amour des humains allait jusqu’à leur sauver la vie.
Ça, il ne fallait pas qu’il l’oublie!

Détail après détail surgit de la force magnifique du génie créateur un animal puissant avec un pelage brillant, fort et doux à la fois.

Que lui manquait-il encore pour être doué d’une fidélité à toute épreuve, pour vivre aux côtés de l’homme jusqu’à lui offrir sa vie?

Dieu mit alors dans sa poitrine un cœur de chien et le miracle se réalisa.

... depuis ce jour, l’homme possède un compagnon courageux, fort et fidèle !

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